La location saisonnière d'un appartement peut être un moyen intéressant de générer des revenus complémentaires (Airbnb, booking.com ...). Cependant, il est important de bien se renseigner et de respecter certaines règles avant de se lancer dans cette activité.
La location saisonnière est soumise à une réglementation spécifique. Il est important de se renseigner auprès de sa mairie pour connaître les démarches à suivre et les obligations à respecter.
La rédaction du règlement de copropriété peut prévoir certaines restrictions pour la location saisonnière des appartements. Mais, une clause qui interdit l’exercice d’une activité commerciale est inopérante pour prohiber une location touristique qui ne relève pas de la parahôtellerie : de fait il ne s’agit pas d’une activité commerciale.
Pour les propriétaires de logements locatifs meublés saisonniers, la fiscalité des loyers dépend du type d'option choisie : micro-BIC ou réel.
Concernant le régime du micro-BIC, cela diffère de la location en meublée classique. Pour l'option réel, cela est semblable à la location meublée.
Les seuils spédcifiques pour le micro-BIC :
Seuil annuel (N-1) | Abattement forfaitaire sur les loyers déclarés | |
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Meublé de tourisme non classé | 15 000 € |
30 % |
Meublé de tourisme classé pour un bien situé :
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Au titre de la location de tourisme : 30 000 € ET au titre de la location meublée (tous régimes confondus) : |
71 % |
Meublé de tourisme classé pour un bien situé :
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30 000 € |
30 % |
Pour bénéficier de l’abattement de 71%, le bailleur doit remplir 4 conditions cumulatives :
Exonération d'impôt dans certains cas :
1er cas : Les revenus de la location d'une ou plusieurs pièce(s) de l'habitation principale à des personnes n'y élisant pas domicile (chambres d'hôtes) sont exonérés d'IR et de prélèvements sociaux. Ils ne sont pas à déclarer si :
2eme cas : Les revenus de location ou sous-location en meublé d'une partie de la résidence principale sont exonérés d'IR et de prélèvements sociaux et ne sont pas à déclarer si :
Depuis le 1er janvier 2017 les loueurs en meublé non professionnels qui retirent de la location meublée de courte durée plus de 23 000 € de recettes annuelles sont tenus de s’affilier à une caisse d’assurance sociale (ex RSI ou régime général de la sécurité sociale).
Tous les schémas présentés ne doivent pas être réalisés dans un but principalement ou uniquement fiscal et doivent être impérativement validés par vos conseillers habituels.